Les résultats d’une étude panquébécoise ont permis de relever les différentes violences présentes au sein des écoles primaires et secondaires et les constatations de cette étude ont été dévoilées mercredi lors de la cinquième édition du congrès biennal du Comité québécois pour les jeunes en difficulté de comportement.
L’étude, qui a été effectuée par une équipe de chercheurs (SEVEQ) de l’Université de Laval, a démontré que la violence de toute forme est présente au sein des écoles Québécoises. Selon les premiers chiffres, sur plus de 56 000 élèves approchés pour les besoins de cette recherche, 16,5% des élèves du secondaire contre 20,6% des élèves du primaire ont été sujets à des insultes et des injures à longueur de journée. 6,9% du secondaire contre 7,9% du primaire avouent avoir été bousculés délibérément par d’autres élèves. Quant aux ragots, 8,6% des élèves du secondaire et 10,4% des élèves du primaires en sont victimes. 6,4% contre 7% des étudiants des deux niveaux héritent de quelques surnoms à signification sexuelle.
Il a été relevé également que les personnes travaillant au sein des écoles n’ont malheureusement aucune formation pour essayer de contrecarrer ces violences ou pour venir en aide aux élèves. Sur les 4800 membres travaillant au sein des écoles ayant participé à la recherche, quatre sur cinq avouent ne pas avoir eu de formations sur la gestion de ces situations de violence soit les deux tiers du personnel des écoles secondaires et la moitié du staff des écoles primaires.
Selon les déductions de Claire Beaumont, auteure de cette recherche, il est évident que ces violences ont des répercussions négatives non seulement sur la vie personnelle de l’élève, mais aussi sur ses résultats scolaires. Selon les résultats de l’étude relayés par Québec Hebdo.
Marie Catherine