C’est via les réseaux sociaux et plus précisément via Facebook que 5 étudiants dont 4 élus de la Fédération étudiante de l’Université d’Ottawa s’étaient partagés des propos à caractère sexuel pour parler de la présidente de la FEUO « Anne-Marie Roy ». Selon les déclarations de la jeune femme, elle a été mise au courant de cette affaire suite à une capture d’écran, qui lui a été envoyée, d’une discussion entre 5 étudiants qui partageaient des propos et des remarques déplacés à son encontre.
Ces derniers avaient même osé parier des packs de bière sur celui qui pourra « coucher avec elle ». Cette discussion s’est répandue comme une trainée de poudre sur la toile d’où la décision des 4 élus de poursuivre la concernée pour diffamation. Après avoir compris la gravité des choses, les quatre étudiants ont décidé de faire profil bas et de présenter leurs excuses avant de déposer leurs démissions à la fédération.
Pour la jeune étudiante et présidente de la FEUO, ce comportement est un parmi des milliers, chose qui prouve que l’attitude misogyne envers les étudiantes universitaires est toujours présente, selon des informations de l’agence QMI. Cette affaire a suscité la colère de plusieurs étudiants qui ont tenu à témoigner leur soutien pour la jeune femme.
Quant à la direction de l’Université d’Ottawa, elle a vivement condamné ce genre de comportement et de jugement inapproprié envers les femmes en ajoutant qu’elle a été abasourdie de voir que ce manque de respect envers les femmes persistait encore au sein des campus. Pour elle, il est clair « cette attitude n’a pas sa place au sein des universités Canadiennes », selon la même source.
Marie Catherine