La plus puissante et la plus organisée des associations de malfaiteurs qu’un gouvernement a eu à combattre remonte de l’antiquité avec les thugs qui expliquent leur origine des légendes mythologiques qu’on peut ainsi résumé :
Dés les premiers jours du monde, la déesse Kali ou Bowhanne, soutenant la lutte du principe créateur, met en place l’ordre des Thugs à qui elle révéla la strangulation, voulant leur donner d’avantage de preuves, elle effaçai les traces après leurs crimes. Mais par curiosité, les Thugs la suivirent un jour, et la surprirent entrain de faire disparaitre les cadavres.
Depuis ce jour, ils furent obligé d’effacer eux meme les traces de leurs crimes, et cette tradition prouve que si l’élément Mahometan est entré dans l’association, c’est aprés la fondation de cet organisation, rattachée à l’histoire de l’inde.
Et ces pratiques sanguinaires des Thugs ont bien un rapport avec les puériles de la religion des Brahmes, qui serait eux aussi des nouveaux venu parmi eux. Le récipiendaire, vêtu d’habits neufs est présenté aux membres de la secte après la cérémonie du bain, On passe dans la chambre de reunion avant de se retrouver dans un endroit isolé.
Et là, le goroo, chef spirituel de la bande, invoque la déesse, lui demande de révéler par des signes son acceptation et l’accord de la protection du nouveau venu. Après des manifestations irréfutables, ils rentrèrent dans la maison en remettant le symbole de l’association, entre les mains du récipiendaire qui répète un serment. Le nouveau venu appartient désormais aux Thugs dont leur principales occupations est de servir avec soin leur protectrice Bowhanne.
Avant d’entrer en campagne, les Thugs rendent hommage à leur déesse qui leur indique elle-même le chemin à prendre, chaque meurtre est accompagné de cérémonies divines dont le butin de la Déesse est donné aux prêtres, mystères interdits aux autres Thugs qui se divisent en bouthotes (Lughas ou fossoyeurs) expert dans l’art de creuser des tombes, et en soothas, qui jouent un role mystérieux et terrible. Les meurtres des Thugs est préparé avec un grand soin usant de la ruse et de l’hypocrisie comme l’indique leur nom dérivé de Indoustani thugna, signifiant tromper sont les armes des thugs.
La nuit, le signal est donné à un endroit désert au milieu des conversations et des chants, les victimes seront dans une fosse préparée à l’avance dont les lughas recouvrent de sable, ensuite la bande se recueille dans un endroit pour rendre grâce à Bowhanee.
Les conditions politiques du continent indien fractionné en états indépendants, et l’habitude des populations natives ont participé aux déprédations des Thugs. Toutes ces infrastructures sont bien récentes à l’inde, et les fidéles natifs ne laissent toujours pas de traces sur leur route. Ce sont peut etre les victimes des choix des thugs, pour lesquelles ils deploient les tresors et les transportent des diamants et des métaux précieux d’un bout de l’inde à l’autre. Certains chefs de bande se démarquent de tous soupçons de complicité des attentats dont ils partagent le butin, que l’on nous permette de citer un fait qui nous donnera une idée de l’audace des thugs.
Vers 1829, dans le district d’ Hingolee, une bande de Thugs qui avait pour chef un riche marchand du nom de Huree-sing, demanda une passe à la douane pour la livraison d’un assortiment considérable d’étoffes de soie et de drap en provenance de Bombay pour aller exécuter un légitime propriétaire et ses serviteurs pour ensuite faire rentrer les étouffes dans le pays.
Leurs histoire étant muettes a fait que de tous les rois de l’inde, Akbar fut le premier qui sévit contre les thugs.
Après lui, aucun autre système n’a mit les moyens pour éradiquer une organisation aussi puissante, et il a fallu aussi 50 années de domination anglaise dans l’inde pour que les thugs marquent pour la première fois l’attention du gouvernement.
Ne faisant l’objet d’aucunes poursuites judiciaires, il a fallu une fortes disparitions de soldats indigène, et des enquêtes auxquelles sont liées ses disparitions qui révéla l’existence du thuggisme. Cependant, un grand nombre de malfaiteurs rachetèrent leurs vies en dénonçant les crimes des thugs dont le chef Feringhea qui a pris part à 779 meurtres révéla t-il à un magistrat français a été rendu célèbre par un romancier au public parisien.
De par ces confessions monstrueuses, et des indications des prisonniers, on ouvrit des bheels d’ossements, une magistrature spéciale mit en place de grandes dispositions pour la traque de ces meurtriers dans tous l’étendue de l’inde.
En 1830, le verdict tombe, les prisonniers ont été condamné à des peines capitales, sous l’ére de Lord William Bentinck, et c’est ce que feront ces successeurs qui ont rayé le thuggisme de la planéte.