Depuis le dépôt du projet de loi 3 sur les déficits des régimes de retraites des employés municipaux par le ministre des affaires municipales, Pierre Moreau, les choses semblent s’être envenimées entre les syndicats et les maires des grandes villes. Les maires Denis Coderre et Régis Labeaume avaient refusé la semaine dernière de commenter ce projet de loi avant de l’avoir consulté entièrement.
Aujourd’hui, chose faite, et à l’unanimité avec l’Union des municipalités du Québec (UMQ), ils se disent très satisfaits de ce projet qui prend en compte l’intérêt des contribuables. Suite au dépôt de ce projet de loi à l’Assemblée nationale, le porte-parole de la Coalition syndicale pour la libre négociation avait déclaré la guerre à l’UMQ et aux maires. Il avait jugé ce projet de loi 3 comme un incitatif à la confrontation et non à la négociation. Pour Suzanne Roy, la Présidente de l’UMQ, ce projet de loi permet de dégager des solutions concrètes, réalistes, fermes et surtout durables. Pour elle, c’est un moyen efficace qui incite à la négociation.
Pour Denis Coderre, qui a également salué le projet, il appelle au calme après les départs massifs enregistrés chez les pompiers. Il a déclaré que ce projet permettait des négociations sur une durée de deux années et qu’ils étaient capables de discuter pour arriver à des solutions.
Lors d’un point de presse, le maire Régis Labeaume a également applaudi la démarche du gouvernement Couillard en la décrivant de courageuse. Pour lui, le Gouvernement a pris la bonne décision car il était inconcevable que les contribuables assument pleinement le déficit sachant que plusieurs d’entre eux n’ont pas de régime de retraite. Il a ajouté que le comportement des syndicats est excessif et ne pensent malheureusement ni à l’intérêt de la population ni à ses propres membres. Selon des informations du Devoir.
Joseph Marie
Encore une fois on va frapper sur les travailleurs, mais les bourgeois de notre société vont ils coupé dans leur prime de depart et depense de toutes sorte, mais non cela ont entend jamais parler.On fait toujours payé le petit.
Descret