Il y a quelques jours, le projet de loi 52 qui se rapporte aux soins de fin de vie a été adopté par 94 voix contre 22. Ce dossier a soulevé plusieurs critiques et oppositions, mais pour le ministre de la santé Gaétan Barrette, rien ne pourra mettre en péril l’application de cette loi quitte à aller en Cour Suprême.
Lors d’un point de presse, M. Barrette a déclaré même si Ottawa conteste cette loi, elle sera comme même appliquée, car « elle est basée sur des assises constitutionnelles et juridiques très solides ajoutant que le secteur de la santé revenait à la compétence provinciale ». Pour M. Barrette, cette démarche n’est en aucun cas de l’euthanasie, cette loi a pour objectif d’aider les patients qui vivent dans la souffrance et qui sont à l’agonie en leur prodiguant des soins de fin de vie adéquats.
Pour le gouvernement fédéral, il est en pleine concertation avec ses avocats et c’est suite à cela qu’il tranchera dans ce dossier. Le ministre de la santé a assuré que cette loi entrera en vigueur dans 18 mois comme prévu et le gouvernement ne reculera devant rien concernant ce dossier même s’il est contesté devant les tribunaux. M. Barrette a déclaré que le reste du Canada devrait prendre exemple sur le Québec concernant ce projet de loi.
L’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) avait applaudi jeudi dernier l’adoption de cette loi, comme l’Association médicale canadienne qui reste néanmoins sur ses gardes. Le Collectif des médecins opposés à l’euthanasie a déjà annoncé son intention de s’opposer à cette loi devant les tribunaux. Selon la Presse Canadienne
Joseph Marie