Les témoignages continuent devant la Commission Charbonneau avec celui du Témoin A dont l’identité est restée anonyme pour des raisons de santé. Le témoin, ancien ingénieur au sein des firmes Roche et BPR, a déclaré être devant la commission pour présenter un témoignage transparent.
Il a déclaré qu’au cours de son travail au sein de BPR, cette dernière avait reçu, à l’époque, une demande claire et nette de financement de la part de l’ADQ (Action démocratique du Québec). Il a même ajouté que lors de cette requête, l’ancien chef de l’ADQ était bien présent.
Le témoin, qui a témoigné avec voix modifiée et cachée derrière un paravent, a assuré que lors d’une invitation pour déjeuner organisé peu avant les élections de 1998 par M. Dumont ainsi qu’un de ses adjoints, il avait été sollicité pour un financement corporatif de la firme BPR et non pas de don personnel. Il a ajouté que la somme de 100 000 dollars avait atterri dans les caisses de l’ADQ après l’accord de Paul Lafleur, président de BPR.
Selon les déclarations du témoin A, « les dons pour les partis politiques étaient comme une taxe qui permettait d’avoir un droit d’accès auprès du gouvernement via le réseautage » et « rien de meilleur que les cocktails de financement ». Les déclarations de cet ancien ingénieur ont été niées en bloc par M. Dumont qui a déclaré avoir sollicité la firme pour des dons personnels qui sont tout à fait légaux et non pas pour un financement corporatif. Le témoin A est attendu ce vendredi devant la commission pour poursuivre son témoignage. Selon la Presse Canadienne
Jean Baptiste