Appelé à témoigner devant la Commission Charbonneau, l’ancien ministre et ancien vice-président au développement des affaires au sein de la société Roche a déclaré que l’hypocrisie n’avait plus lieu d’être et « nier aujourd’hui, c’est nier l’évidence ».
M. Côté a donné le ton dés le début de son témoignage en déclarant que les partis politiques ont tous déployé la même démarche concernant les financements politiques. Ils approchaient les sociétés à travers leurs employés et les personnes qui font parties de ces firmes. Ces derniers pouvaient ramener plus de contributions en interne « c’était une habitude à l’époque ».
Il a avoué également que tous les dons ayant été accordés par les employés aux Partis ont été remboursés par Roche. Des milliers de dollars ont été accordés au PLQ et au PQ et ce entre 1998 et 2011. Ces sommes ont été données par les employés de Roche. Il a ajouté que lui même a participé aux dons, mais il l’a fait non pas pour avoir une contre partie, mais par conviction. En évoquant le pourquoi de ce financement politique de la part de Roche, M. Côté a déclaré que cette démarche n’avait en aucun cas pour objectif de recevoir des privilèges grâce à l’influence politique de certaines personnes, mais c’était dans les mœurs de contribuer aux partis politiques, fédéral, provincial et municipal.
Pour son amitié avec Bruno Lortie, M. Côté a avoué que leur relation lui permettait d’avoir des informations, mais aucunement privilégiées. Le témoignage de M. Côté se poursuivra ce mercredi devant la Commission Charbonneau où ses relations avec le Cabinet du ministre Normandeau seront évoquées. Selon des informations de la Presse Canadienne
Jean Baptiste