Dimanche, plusieurs personnes se sont regroupées devant le bureau de la Première Ministre Pauline Marois, pour contester le projet de loi 14, une loi qui modifierait la Charte de la langue française. Cette centaine de personnes espèrent que le CAQ et le Parti Libéral s’opposeront à ce projet, qui ferait de l’usage de la langue française un droit de la Charte québécoise des droits et libertés.
Les manifestants, majoritairement anglophones, craignent que l’utilisation du français devienne obligatoire dans les PME et que les étudiants d’écoles anglophones soient soumis à des épreuves de français. Si les organisateurs ont tout de même reconnu qu’il était important de préserver la langue française, ils estiment que le Parti québécois se trompe dans la manière de le faire.
Certains orateurs, à l’instar de Norbert Bedoucha, s’interrogeaient notamment sur l’origine et la pertinence du financement de l’Office québécois de la langue française, tandis que l’éducation et la santé subissent des réductions budgétaires.
En ce moment, au Québec, les entreprises de plus de 50 employés sont obligées de s’assurer que la langue française soit la langue officielle de travail. Avec le projet de Loi 14, cette disposition s’appliquerait dorénavant aux entreprises de 26 employés (minimum) également. Ce projet de loi imposerait aussi un examen de français aux étudiants anglophones du secondaire et du collégial.
D’après le journal Métro Montréal