Alors qu’il avait été annoncé qu’aucune plainte n’allait être déposée contre les deux députés fédéraux libéraux, Massimo Pacetti et Scott Andrews pour des allégations d’agression sexuelle, aujourd’hui l’une des députées du NPD sort de son silence et raconte sa version des faits.
Elle a déclaré que lors d’une soirée, passée en compagnie d’un groupe d’amis où M. Pacetti était présent, ce dernier l’avait invité à prendre un dernier verre au sein de sa chambre d’hôtel où il résidait à Ottawa. Acceptant son invitation, ils se sont installés dans la chambre et c’est là que M. Pacetti a eu un comportement déplacé. Il l’aurait agrippée causant ainsi sa perte de contrôle. Elle a déclaré qu’elle était tellement choquée qu’elle s’était bloquée et paralysée. Elle avoue avoir eu une relation sexuelle avec lui sans consentement explicite.
En approchant M. Trudeau, elle ne voulait pas faire ébruiter cette affaire et celle de sa collègue également agressée sexuellement par Scott Andrews, mais son objectif était d’attirer l’attention du chef libéral du comportement inacceptable et inapproprié de ses députés. Elle voulait que l’affaire soit réglée en interne en se basant sur la confidentialité, mais malheureusement Justin Trudeau a, juste après cet entretien, annoncé la suspension des deux députés mis en cause pour faute personnelle.
Elle a ajouté qu’elle ne veut pas déposer plainte contre M. Pacetti, car elle pense à sa vie future. Si son identité est révélée, elle sera épiée par les médias. Les spéculations fuseront et ceci aura un impact négatif non seulement sur sa vie, mais également sur celle de sa famille et ses proches. Selon des informations de La Presse Canadienne
Jean Baptiste