Alors que Luc Godbout, Président de la Commission d’examen de la fiscalité québécoise loue les avantages de la hausse des taxes à la consommation, l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRIS), vient remettre en question ses arguments suite à une étude qu’elle a mené et dont les résultats ont été diffusés mercredi.
Selon les chiffres présentés par l’IRIS, en 2011, un ménage Québécois qui gagne 110 000 dollars par an consacre 5% de son revenu aux taxes à la consommation, contre 6,7% pour un revenu annuel de 43 000 dollars et 8,7% pour un revenu de 14 000 dollars. Pour l’IRIS, le ménage ayant le revenu le plus bas serait plus touché par une hausse des taxes, car cela se répercutera négativement sur son quotidien, contrairement aux plus riches pour qui les taxes à la consommation ne représentent qu’une part minime de leurs revenus.
Pour l’Institut de recherche en économie contemporaine, il est clair que si cette option est envisagée par le gouvernement de Philippe Couillard, cela ne fera qu’empirer encore plus les choses pour plusieurs ménages qui connaissent déjà d’importants endettements dont la plus grande partie de leur revenu est consacrée aux dépenses et besoins courants. Selon des informations du Journal de Montréal
Jean Baptiste