La nouvelle souche de la grippe aviaire connue sous le nom du virus H7N9 inquiète de plus en plus les autorités sanitaires. Cette nouvelle souche avait été détectée en Chine et plus exactement à Shanghaï en mars 2013. Il avait été signalé que l’infection revenait à l’exposition à des volailles infectées. En Chine, certaines maladies avaient été signalées suite à la contamination par le virus H7N9. La plupart des patients, plus de 130 cas, présentaient des maladies respiratoires sévères. Plus d’un tiers a malheureusement succombé au virus. Aucune preuve de propagation du virus ou de transmission du virus de personne à personne n’a été trouvée à ce jour et aucun cas de contamination n’a été signalé hors du territoire Chinois.
Les pays du monde entier restent très préoccupés par cette nouvelle souche de la grippe aviaire car malgré la grande alerte et les mesures sécuritaires mises en place, il est fort possible que le virus soit transporté via un voyageur contaminé.
Au sein du territoire Canadien, les autorités restent très vigilantes et selon les déclarations du Ministère de la Santé du Québec, aucune contamination suite à ce nouveau virus n’a été détectée. La contamination reste limitée et elle n’est signalée qu’en Chine, selon les données présentées par l’Organisation Mondiale de a Santé (OMS). Selon les déclarations de Gaston Deserres de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) : « Ce qui serait inquiétant c’est que la maladie soit transmissible d’humain à humain, mais pour l’instant aucun cas de ce genre n’a été signalé. Mais n’empêche que nous restons sur nos gardes et nous surveillons de très près la situation » Agence AQMI.
Les virus grippaux changent constamment et ils sont de plus en plus résistants aux traitements existants tels les antibiotiques, point qui inquiète les autorités. Si un tel virus se propage dans le monde, il risque de déclencher une épidémie mondiale.