Depuis l’annonce de la candidature de Pierre Karl Péladeau, dans la circonscription de Saint-Jérôme dans les Laurentides aux côtés du Parti Québécois, l’ancien patron de Quebecor est au centre des discussions et des attentions.
Beaucoup pensent que la démarche déployée par le PQ, en sollicitant l’aide de PKP, a pour but de mettre en avant le dossier du référendum de la souveraineté. Le Parti attendait des retombées meilleures concernant l’entrée en scène de PKP, qui reste néanmoins une grande figure de l’économie nationale, mais le résultat escompté n’est pas au rendez-vous. Selon plusieurs sondages effectués depuis le mois dernier, le PQ peine à retrouver ses points perdus dans les attentions de vote et il semblerait que le dossier du référendum en soit la cause. Plus de 50% des Québécois se disent contre ce dossier.
Pauline Marois avait déclaré lors du grand débat des chefs, qui s’est déroulé jeudi soir, tant que les Québécois ne sont pas prêts pour le référendum, elle ne lancera pas le processus. Mais ses propos avaient laissé en doute et en confusion totale les Chefs des Partis candidats d’un côté et les Québécois d’un autre.
Au lendemain du débat, Pauline Marois a assuré à plusieurs reprises lors d’un point de presse, que le dossier « référendum », qui monopolise les discussions, n’était « ni la priorité des Québécois ni sa priorité pour l’heure ». Accompagné de Pierre Karl Péladeau, la chef Péquiste a déclaré qu’elle ne voudrait en aucun cas brusquer les choses et que dans tous les cas, les Québécois seraient les premiers avisés dans les démarches déployées pour ce dossier.
Lors de son intervention, PKP a déclaré que sa participation dans ces élections a pour but de faire du Québec un pays : « Il voudrait développer l’économie tout en assurant des opportunités d’emplois ». Il a néanmoins tenu à riposter, à sa manière, aux attaques des libéraux, en mettant en doute leurs plans financiers. Il a même déclaré « que s’il avait géré Quebecor comme eux, il aurait perdu sa société ».
Pour Philippe Couillard, c’est une certitude, si Pauline Marois brigue un autre mandat, le dossier du référendum sera mis sur la table et deviendra une priorité.
Marie Archange