Le Pr Even réagit sur l’intérêt de traiter le cholestérol en prévision des accidents cardiovasculaires.
Pourtant, une analyse regroupant plusieurs études atteste la nécessité des statines en prévention primaire du cholestérol. Dans un livre qui paraitra cette semaine, le Professeur Even estime qu’il n’y a aucun mauvais cholestérol. Il explique qu’un taux de cholestérol supérieur à la moyenne n’est en rien une maladie, il n’y a donc aucun intérêt à la traiter.
A l’instar de la Haute autorité de santé, les professionnels de cardiologie et agences sanitaires ont aussitôt réagi à ces déclarations en réaffirmant la nécessité des statines après un accident vasculaire cérébral, un infarctus ou tout autre accident de type cardiaque. Avant un accident, les statines sont également vitales pour les personnes cumulant plusieurs facteurs de risques.
D’après une nouvelle étude publiée dans la Cochrane Review, ces molécules, en prévention primaire du cholestérol, réduiraient la mortalité de 14%, les accidents cardiovasculaires de 25%, les revascularisations de 38%, les évènements coronaires de 27% et les AVC de 22%.
Toutes ces données, basées sur les résultats de 18 études, contredisent donc les affirmations du Professeur Even et confirment les bénéfices des statines en prévention primaire.
Mots-clés : cholestérol