Il faudrait prendre en considération le facteur thérapeutique d’un médicament pour l’approuver et le recommander et non pas le facteur économique, a martelé La Coalition priorité cancer lors d’un point de presse.
Selon cette dernière, les médicaments anticancéreux devraient être remboursés quel que soit leur prix et ce pour le bien être des personnes malades. Il a été constaté que depuis 2012, les médicaments approuvés et recommandés par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESS) ont nettement baissé. Cette année, seuls 19% des médicaments anticancéreux sont remboursés par le régime public contre 60% en 2012.
La plupart des médicaments qui ont été évalués sont jugés efficaces et leurs valeurs thérapeutiques ne sont pas mises en cause, mais c’est le coût qui fait défaut, selon les déclarations de Nathalie Rodrigue, présidente de la Coalition priorité cancer. Depuis un an maintenant, 21 médicaments ont été évalués et seuls trois ont été retenus et recommandés par l’INESS.
La Coalition priorité cancer a appelé le ministre de la Santé, M. Barrette, à intervenir dans la décision de l’INESS, mais ce dernier a déclaré que c’était à l’institut de le faire et non pas au ministère de la santé. Il a ajouté que lorsqu’un médicament contre le cancer est proposé, des oncologues sont invités à donner leur avis au comité scientifique et c’est suite à cela qu’un médicament contre le cancer est sélectionné et approuvé par l’INESS. Selon des informations de Radio-Canada
Jean Baptiste