Les faits remontent en octobre 2011 lorsqu’un autobus scolaire, transportant près d’une trentaine d’élèves, a été signalé à l’arrêt à cause d’une crevaison au bord de l’autoroute 73, près de Saint-Étienne-de-Lauzon. La personne ayant composé le 9-1-1 avait déclaré que le chauffeur de l’autobus scolaire était en état d’ébriété.
Dépêchés sur les lieux, des patrouilleurs de la Sûreté du Québec ont constaté les faits et ont procédé à l’interpellation du chauffeur, âgé de 61 ans. Le test d’alcoolémie a révélé que Jacques Roberge avait un taux d’alcoolémie de 0,17 soit plus du double de la limite permise.
Lors de sa comparution, M. Roberge a déclaré avoir consommé de l’alcool après la crevaison, version qui ne semblait pas convaincre le juge Jean-Pierre Dumais, puisque ce dernier l’a reconnu coupable de conduite avec les facultés affaiblies. Ce n’est pas la première que Jacques Roberge a des soucis avec la justice, puisque c’est sa sixième condamnation pour conduite avec facultés affaiblies.
Le sexagénaire est incarcéré depuis juillet dernier pour un non-respect d’engagement qui lui interdisait de consommer de l’alcool. Il encourt la peine maximale de cinq années de prison. Il connaitra sa sentence la semaine prochaine. Selon des informations du Journal de Lévis
Jean Baptiste