Jeudi, la Cour pénale internationale a décidé d’envoyer Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien, devant la chambre de première instance pour débuter son procès. Il devra répondre de ses actes perpétrés lors des élections présidentielles qui s’étaient déroulées en novembre 2010. Il sera jugé pour crimes contre l’humanité.
Trois juges étaient chargés de trancher dans ce dossier, mais il semblerait que la tenue d’un procès n’a été souhaitée que par deux juges sur les trois sollicités. L’ancien chef d’Etat ivoirien est accusé d’avoir enflammé le pays lors des élections présidentielles en 2010 qui donnaient Ouattara, gagnant des suffrages. Il a semé le chaos et le désastre via des attaques meurtrières visant les partisans du nouveau gouvernement. Plus de 3000 personnes avaient perdu la vie lors de ses confrontations.
Selon les déclarations faites par Gbagbo concernant sa démarche, il a déclaré que la France avait joué un rôle important pour l’évincer de la présidence de son pays et que les élections étaient un coup monté pour l’écarter du pouvoir d’où sa riposte. Il répondra de ses actes et sera jugé pour quatre crimes contre l’humanité et qui sont meurtres, viols, actes inhumains et persécutions.
Cette décision de la Cour pénale internationale est un grand soulagement pour les victimes et les proches des personnes décédées lors des attaques perpétrées par le régime Gbagbo. Selon des informations de l’AFP
Jean Baptiste