Le 04 juin dernier, un homme, dans la vingtaine, lourdement armé avait ouvert le feu sur cinq agents de la Gendarmerie Royale du Canada. Trois des agents avaient perdu la vie suite à la fusillade et deux avaient été blessés. Après une cavale de près de 30 heures, Justin Bourque avait été arrêté par les policiers et agents de la GRC.
Suite à sa comparution au Palais de Justice de Moncton, le tribunal avait demandé des examens psychiatriques afin de voir si Bourque était apte à subir un procès. Après examen, il a été assuré par les spécialistes qu’il était apte à subir un procès. Il devrait répondre de plusieurs chefs d’accusation dont trois pour meurtre avec préméditation et deux pour tentative de meurtre.
Après avoir plaidé coupable, les audiences reprendront ce lundi et Justin Bourque encourt une peine de 75 ans de prison sans possibilité d’une libération conditionnelle, la peine la plus sévère depuis l’abolition de la peine de mort. Depuis les modifications effectuées sur la loi par le gouvernement fédéral, il est possible, en cas de multiples meurtres, de totaliser les sentences pour un prolongement de la libération conditionnelle. Pour un chef d’accusation de meurtre prémédité, le suspect encourt la prison à vie avec possibilité d’une libération conditionnelle après 25 ans.
Depuis les changements effectués en 2011, la nouvelle loi a été appliquée sur un homme qui avait tué quatre de ses collègues. Il avait été condamné à la prison à vie sans possibilité de liberté conditionnelle avant 40 ans. Pour Justin Bourque, si la peine de 75 ans est maintenue, il aura 99 ans lors de sa remise en liberté conditionnelle. Selon des informations de La Presse Canadienne
Jean Baptiste