Vendredi, Stephen Harper a présenté au Parlement une motion sur la participation de l’armée canadienne aux frappes aériennes contre l’Etat islamique en Irak.
Selon les propositions du Premier ministre, le déploiement des forces armées canadiennes s’étalera sur une durée de six mois et la mission ne comportera aucune intervention terrestre. M. Harper a tenu à préciser que la menace de l’EI était bel et bien réelle d’où la nécessité de participer à l’intervention internationale contre ces terroristes. Six avions de chasse CF-18 et 600 membres des Forces armées seront sollicités en cas d’adoption de la motion.
La démarche du Premier ministre ne fait pas l’unanimité vu que les néo-démocrates et les libéraux ont déjà fait connaitre leur désaccord concernant la participation du Canada aux frappes aériennes contre l’EI.
Selon Thomas Mulcair, chef du Nouveau parti démocratique, il ne faudrait pas précipiter les choses en lançant une attaque militaire. Même son de cloche pour le chef libéral, Justin Trudeau, qui penche plutôt pour une action humanitaire qu’un déploiement militaire via des frappes aériennes. C’est ce lundi que les députés se prononceront dans ce dossier. Selon des informations de Radio-Canada
Joseph Marie