Selon une récente étude effectuée par des chercheurs de l’Université McGill de Montréal et publiée dans le journal de l’association médicale Canadienne, les femmes connaissent malheureusement une mauvaise lecture des symptômes lorsqu’il s’agit d’infarctus du myocarde. C’est pour cela que le taux de mortalité chez les femmes est plus élevé que chez les hommes. Ces derniers sont mieux pris en charge.
Afin de comprendre les causes de ces mauvais diagnostics, les chercheurs ont sollicité l’aide de plus de 1000 patients atteints du syndrome coronarien aigu et présents dans plusieurs centres hospitaliers Canadiens, mais également suisse et américain. Ces personnes, d’une tranche d’âge allant de 18 à 55 ans, ont répondu aux questions des chercheurs quelques heures après leur hospitalisation. Il a été constaté après étude que les femmes étaient plus sujettes aux risques d’hypertension artérielle, de diabète, de dépression et d’anxiété. Il a été noté également que les patientes approchées pour cette étude avaient des bourses inférieures à celles des hommes et qu’elles avaient des antécédents de maladies cardiaques dans la famille.
Suites aux témoignages des patients, les chercheurs ont pu relever un point très important qui est celui du mauvais diagnostic. Lorsqu’une femme se présente aux urgences affirmant avoir des douleurs au niveau du thorax et qu’elles ne sont pas de causes cardiaques, elle est directement orienté vers d’autres maladies que l’infarctus. Son mal est plutôt attribué à une crise d’angoisse. Selon des informations relayées par l’AFP.
François Xavier