Un incendie spectaculaire s’est déclaré tôt le matin du dimanche 20 avril sur le site de l’usine ArcelorMittal, à Contrecœur, en Montérégie (Québec), sans toutefois faire de blessés ni nécessiter d’évacuation. Le brasier a pris naissance vers 4 h 30 dans une zone extérieure de l’usine, là où sont entreposées des carcasses de voitures destinées au recyclage.
🔥 Un épais nuage noir et toxique
Des images publiées par la Ville de Contrecœur montrent un épais nuage noir s’élevant dans le ciel, non loin des bâtiments de l’usine. La mairesse Maud Allaire a confirmé lors d’un point de presse que ce nuage était toxique, mais a tenu à rassurer la population : les premières analyses de la qualité de l’air, effectuées par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, n’ont révélé aucune toxicité dangereuse pour les habitants de Contrecœur ni pour ceux des villes avoisinantes, comme Saint-Antoine-sur-Richelieu, où s’est dirigé le panache de fumée.
Une quarantaine de pompiers mobilisés
L’intervention a mobilisé environ 40 pompiers venus de plusieurs municipalités environnantes. À 10 h 30, la Ville a indiqué que la propagation des flammes avait été fortement ralentie. En milieu de journée, l’incendie était sous contrôle, et les pompiers poursuivaient leurs efforts pour retourner et arroser les carcasses métalliques, afin d’éliminer tout risque de reprise des flammes.
L’usine préservée, l’origine encore inconnue
Heureusement, aucun bâtiment de l’usine ArcelorMittal n’a été touché. Le feu est resté confiné à la zone de stockage des carcasses. Aucun blessé n’est à déplorer, que ce soit parmi les employés ou les services d’urgence.
Quant à l’origine de l’incendie, elle demeure inconnue pour l’instant. « Il va falloir attendre les analyses pour déterminer la cause exacte », a déclaré Jean-Philippe Grou, directeur des communications chez ArcelorMittal.
Vigilance mais retour à la normale
Même si les premiers relevés de qualité de l’air se sont montrés rassurants, les autorités ont maintenu un haut niveau de vigilance tout au long de la journée. Des échantillons d’air ont été analysés dans plusieurs secteurs, notamment à Saint-Antoine-sur-Richelieu, où la Santé publique a confirmé l’absence de danger.
Cet événement relance la question de la gestion des matériaux inflammables dans les zones industrielles, en particulier lorsqu’ils sont à ciel ouvert. La population locale reste en attente des résultats complets de l’enquête sur les causes de l’incendie.