L’évasion des trois détenus samedi 7 juin du centre pénitencier d’Orsainville a soulevé bien des questions sur la sécurité et les conditions de détention au sein des prisons.
Samedi, trois personnes, accusés de trafic de stupéfiants et de meurtre, qui attendaient leur procès, ont réussi à s’évader de prison via hélicoptère. Ces trois évadés, jugés très dangereux, qui sont toujours en cavale sont activement recherchés par les autorités et par Interpol.
Le centre de détention d’Orsainville, après avoir accueilli les trois détenus, avait été informé d’une possible conspiration de fuite programmée par Denis Lefebvre, Serge Pomerleau et Yves Denis, tous liés aux Hells Angels. Ces soupçons avaient été confirmés par le juge Louis Dionne de la Cour supérieure du Québec suite à des informations reçues par la Sûreté du Québec.
Les trois prisonniers avaient été placés sous haute surveillance avec une cote de sécurité S5 et qui consiste à porter une chaîne aux chevilles, une chaîne de relais, des menottes et un bloc couvre-menottes. Suite à ces conditions de détention, les trois détenus s’étaient retournés vers les tribunaux pour demander un éventuel transfert dans une autre unité du centre de détention afin de mieux préparer leur défense. Le tribunal n’avait en aucun cas autorisé le transfert des détenus dans un autre secteur et encore moins la révision de la cote de sécurité.
Suite à cette triple évasion, la ministre de la Sécurité publique, Lise Thériault, très critiquée suite à cette affaire, avait demandé l’ouverture d’une enquête administrative pour comprendre ce qui s’est réellement passé et qui étaient les vrais responsables de cette évasion. Selon des informations de la Presse Canadienne.
Marie Catherine