Earl Jones, fraudeur montréalais, a été libéré jeudi dans l’après-midi. Il avait été condamné au début de l’année 2010 pour fraude d’où sa condamnation à onze années de prison. Sa libération revient à la décision de la Commission des libérations conditionnelles qui a jugé que le septuagénaire ne présentait aucun danger de récidive pour la société. Il n’a purgé que le tiers de sa peine soit quatre années de sa peine globale. Earl Jones avait arnaqué des centaines de personnes dont ses proches.
Plus de 50 millions de dollars ont été extorqués mettant en péril la vie de plusieurs familles. Cette liberté sous conditions de M. Jones limitera considérablement ses gestes et déplacements. Il est interdit de s’approcher de ses victimes, de toucher au domaine des finances et surtout de quitter le territoire.
Son domicile restera confidentiel afin de lui éviter l’acharnement des médias. Il devra également revenir chaque semaine vers un agent de libération conditionnelle, selon des informations relayées par la Presse Canadienne. Cette libération n’est pas du goût des victimes. Elles sont très déçues par la tournure de cette affaire. Pour elles, Earl Jones a détruit la vie de plusieurs personnes. Les économies de toute une vie se sont évaporées.
Joseph Marie