Un premier cas de la présence du virus de diarrhée épidémique porcine a été signalé dans une ferme de la Montérégie. Cette information, qui a été confirmée par le ministère québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, a poussé les éleveurs et les producteurs de porcs à renforcer encore plus leurs mesures de sécurité pour éviter toute propagation du virus. Comme nous vous avons signalé dans un précédent billet, le cabinet du ministre François Gendron, avait publié un communiqué où il annonçait l’application d’une nouvelle règlementation qui obligeait les responsables des laboratoires à signaler la présence du virus à travers les analyses effectuées.
Cette démarche permet de mieux quantifier les cas de contamination afin de mieux les cerner avec une meilleure prise en charge. Selon des informations relayées par la Presse Canadienne, Michel Major, vétérinaire en chef de la province, a assuré que toutes les mesures nécessaires pour remédier à la propagation du virus ont été déployées et qu’ils suivaient de très près ce dossier.
La ferme contaminée a été mise en quarantaine. Il a ajouté que cette affaire devrait susciter l’implication de toutes les parties concernées à savoir : les éleveurs, les producteurs, les transporteurs, les fournisseurs sans oublier les employés de chaque partie. Afin de préserver aux mieux la production, il faudrait rester très vigilent et signaler tout soupçon de virus aux autorités, selon la même source.
La détection du virus soulève la grande inquiétude des producteurs et éleveurs car cela implique la perte de plusieurs têtes d’où un énorme préjudice financier. Bien que le virus ne présente aucun danger pour la santé de l’Homme, il reste néanmoins destructeur et fatal pour les porcelets.
François Xavier