Le dossier de la dette Grecque bat son plein. Tard dans la nuit du vendredi 26 juin, le Premier ministre Grec, Alexis Tsipras, a annoncé la tenue d’un référendum prévu pour le 5 juillet prochain et ce à quelques jours seulement de la date d’échéance du remboursement de la somme de 1,6 milliard d’euros au Fonds monétaire international.
Cette décision a été prise suite à une réunion in extremis avec son gouvernement concernant les propositions et les conditions des créanciers européens pour soulager la dette grecque. Ces derniers accorderont une enveloppe d’aide de 12 milliards d’euros au pays jusqu’en novembre, mais le pays devrait se conformer à plusieurs réformes, chose que rejette Athènes. Pour Alexis Tsipras, c’est au peuple de décider de la suite des choses. Lors de ses déclarations dans la nuit de vendredi à samedi, M. Tsipras a déclaré que le peuple devait décider de lui même et non sous le chantage et les ultimatums.
Pour le Premier ministre grec, les créanciers, dont les institutions, demandent la mise en place de mesures « absurdes ». Il a ajouté qu’aujourd’hui, le pays devrait assumer une responsabilité historique en décidant de son avenir et de celui des générations à venir. L’annonce du référendum a créé un moment de panique chez plusieurs citoyens qui n’ont pas hésité à sortir dans la nuit pour se ruer vers les guichets des banques afin de retirer le plus d’argent qu’ils peuvent. L’annonce du référendum a créé un moment de panique chez plusieurs citoyens qui n’ont pas hésité à sortir dans la nuit pour se ruer vers les guichets des banques afin de retirer le plus d’argent qu’ils peuvent. Selon des informations de l’AFP
Jean Baptiste