Au cours d’une conférence sur les droits des Autochtones et les changements climatiques qui s’est déroulée vendredi en Alberta, et qui durera deux jours, l’archevêque Desmond Tutu a été clair sur l’objectif de sa participation à cette conférence. Il a déclaré que sa venue n’avait pas pour but de faire des reproches aux Canadiens, mais espère que ses propos feront changer les choses.
Il a néanmoins tenu à tirer la sonnette d’alarme concernant les changements climatiques en assurant que si rien n’est fait dans les plus brefs délais, le monde risquerait de disparaître. Il a ajouté « je ne suis pas là parce que je sais tout sur tout. Les Canadiens savent très bien ce qu’ils font et moi je suis là juste pour encourager le travail dans un climat d’amitié et d’alliance. Je voudrais voir les gens travailler ensemble et en équipe ». Il a déclaré que Dieu avait demandé à Adam de prendre soin de son jardin pour le garder en bonne santé et non pas de le détruire. Selon lui : « Nous sommes assis sur une poudrière et si rien n’est fait, tout risquerait de disparaître ».
Lors de son discours, il a évoqué le projet d’oléoduc Keystone XL en déclarant que si ce dernier venait à voir le jour, il causera des émissions de Carbone sur le territoire Canadien dépassant les 30%. Grand militant pour la cause climatique, l’archevêque Tutu est connu pour ses positions franches et directes.
D’ailleurs, c’est ce qui lui valu en 1984, le prix Nobel de la Paix et en 1997, le Prix Conscience Planétaire pour avoir milité contre l’apartheid en Afrique du Sud et son engagement pour la Paix dans le monde. Selon des informations de la Presse Canadienne.
Marie Catherine