Il semblerait que la ministre de la Sécurité publique, Lise Téhriault, n’est pas prête de revivre le même scénario du centre de détention d’Orsainville et a décidé de lancer des travaux au sein de la prison pour hausser la sécurité. Elle voudrait réduire à néant toutes les éventuelles tentatives d’évasion via hélicoptère surtout depuis celle du 7 juin dernier.
Trois détenus, jugés dangereux, ont réussi à s’enfuir sans aucun problème grâce à un hélicoptère qui a réussi à se poser dans la cour du centre de détention de Québec. Une enquête administrative a été demandée par la ministre pour comprendre les circonstances de cette évasion et pour identifier les vrais responsables.
Selon les déclarations de Jean-Philippe Guay, attaché de presse de Mme Thériault, cette dernière a déployé tous les moyens nécessaires pour assurer une meilleure sécurité au sein des prisons. Il a confirmé les travaux lancés au niveau du centre d’Orsainville sans donner plus de précisions sur leurs natures et ce pour des raisons de sécurité. Il est fort probable que parmi les mesures prises, l’installation des câbles d’acier comme utilisé aux Etats-Unis ou encore en Europe.
Bien que tous les centres de détention verront doubler leurs moyens de sécurité, mais seuls les centres abritant des prisonniers dangereux liés aux crimes organisés qui seront ciblés par les travaux. Ce sont ces détenus qui ont les moyens suffisants pour manigancer leur évasion via le déploiement des grands moyens, selon des informations de la Presse.
Après enquête, il s’est avéré que les caméras de surveillance n’ont enregistré aucune séquence concernant l’évasion d’où les nombreuses questions soulevées par l’opposition. Mme Thériault s’est abstenue de répondre à ces questions.
Lors d’un point de presse, Philippe Couillard a déclaré que l’enquête était en cours et que plusieurs points sont encore flous dans cette affaire faisant référence aux caméras de surveillance du centre de détention d’Orsainville. Il a déclaré que l’hélicoptère était un grand engin et les caméras auraient du le capter dés son approche du centre. Il est resté néanmoins sur ses gardes et n’a pas voulu commenter encore plus cette affaire jusqu’à l’obtention des données finales de l’enquête administrative, selon la même source.
Marie Catherine