Toutes les hypothèses concernant la disparition de l’avion de la compagnie Malaysia Airlines restent envisageables. Depuis plusieurs jours, les recherches du Boeing 777, qui avait à son bord 239 personnes, ne cessent d’accroitre. Plusieurs pays participent aux recherches et un large processus a été mis au point vu les différents scénarios avancés sur la disparition du vol MH730. Diverses rondes de recherches ont été effectuées entre la côte nord-est de la Malaisie et le sud-ouest du Vietnam à l’aide de bateaux, avions, hélicoptères et même de satellites et ce au niveau de la zone où l’avion avait envoyé ses dernières coordonnées de vol.
Les recherches se sont élargies vers la Malaisie dans le détroit de Malacca et au nord dans la mer d’Andaman à cause des informations concernant un éventuel détour de l’avion. Toutes les régions ont été ratissées de long en large, mais en vain. Après vérification des listes des passagers, les autorités avaient signalé que deux voyageurs avaient des passeports volés et grâce aux caméras de surveillance de l’aéroport, ils ont pu identifier l’un des deux comme étant un jeune Iranien de 19 ans. Ce dernier voulait rejoindre sa mère en Allemagne et il voulait effectuer le voyage via un transfert par Pékin. D’ailleurs, l’Interpol avait écarté la possibilité d’un attentat terroriste vu que les renseignements collectés sur l’individu étaient presque nuls.
Le Premier ministre malaisien « Najib Razak » a déclaré travailler en étroite collaboration avec les dirigeants de plusieurs nations dont le Bangladesh, l’Inde, le Vietnam, la Chine, le Turkménistan et le Kazakhstan. Les déclarations des autorités américaines sur une possible utilisation de l’avion pour effectuer des attentats semblables à ceux du 11 septembre inquiètent énormément d’où l’activation des recherches.
Aujourd’hui, les enquêteurs s’intéressent au pilote de l’avion « Zaharie Ahmad Shah », 53 ans et à son co-pilote « Fariq Abdul Hamid », 27 ans. Opérationnel au sein de la compagnie depuis plus de trente ans, Zaharie Ahmad Shah est connu pour être un génie de l’aviation.
D’ailleurs, lors de la perquisition de son domicile, les autorités ont trouvé un simulateur de vol qui n’est pas une surprise connaissant son obsession pour ces joujoux. Il a plus de 18 000 heures de vol à son compte et selon les déclarations de ses collègues et amis, il est quelqu’un de très respecté, dévoué pour son travail et doutent de sa relation avec les faits.
Pour le co-pilote, fils d’un responsable du ministère des travaux publics, également applaudi pour ses exploits, il est mis au centre des débats à cause d’une infraction de la loi. Ce dernier avait permis, en plein vol, à deux passagères sud-africaines de se prendre en photo avec lui dans le cockpit, démarche interdite depuis les attentats du 11 septembre. Pour plusieurs, cette démarche ne met pas en cause le travail du jeune homme et selon ses proches, c’est quelqu’un d’honnête, très simple et bien élevé. Affaire à suivre.
Jean Baptiste