Trente-deux personnes ont été arrêtées hier, jeudi 10 octobre, en fin d’après-midi à Montréal lors d’une manifestation contre le projet d’Enbridge, dont trois seront accusées de voies de fait contre des policiers.
Les 29 autres opposants ont été libérés. Ils devront, néanmoins payer des amendes pouvant atteindre plusieurs centaines de dollars, en application du règlement P-6.
Ce règlement municipal, en vertu duquel les manifestations ont été déclarés illégales, stipule que les organisateurs doivent remettre l’itinéraire, au préalable aux autorités, selon Lurent Gingras, porte-parole du SPVM.
En effet, les protestataires qui s’étaient réunis au square Victoria, centre ville de Montréal comptaient se rendre au palais des Congrès, là où se tiennent les audiences de l’Office national de l’énergie sur le projet d’Enbridge, avant de s’être rapidement dispersés par la police, mettant ainsi fin à l’événement avant 18h.
Enbridge, une entreprise basée à Calgary est en pleine négociations avec les autorités fédérales pour pouvoir inverser le flux du canal 9B de son oléoduc vers Montréal. Un oléoduc qui achemine actuellement les sables bitumineux vers Sania, en Otario. Quoique Pauline Marois, la première ministre reconnait les avantages dudit projet, ses députés n’en sont pas tous convaincu.
Via : lapresse