Le cancer est considéré parmi les maladies les plus répandues dans le monde et surtout les plus dévastatrices. Il est la cause de milliers de décès. De nouveaux chiffres viennent affirmer ces données, selon le rapport publié par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
Selon ce dernier, le monde est en train de connaître une hausse effroyable des cas de cancer même qu’elle devrait atteindre un pourcentage de 57% dans les prochaines décennies. Ces chiffres, qui restent très alarmants, ont poussé l’organisation mondiale de la santé et le CIRC à demander la mise en place de mesures adéquates de prévention. Selon les chiffres publiés dans le rapport et dévoilé ce mardi, une augmentation de 8 millions de cas est estimée dans les 20 prochaines années.
En 2014, 14 millions de cas ont été enregistrés. Le taux des mortalités dépassera les 4 millions par an. Des chiffres qui laissent à réfléchir. Il est vrai que les chercheurs ne cessent de faire d’incroyables progrès concernant la maladie, mais cela va tout doucement au dépend d’une hausse inquiétante. Selon le rapport, le vieillissement de la population, dans les pays en développement, joue un rôle important dans la hausse des chiffres de cas de cancer, mais il ne faudrait pas écarter également le tabagisme, la consommation d’alcool et autres produits qui sont néfastes pour la santé.
Des campagnes de sensibilisation plus élargies devraient être mise en place y compris des programmes de dépistage et de vaccination. Selon les données publiées dans le rapport, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique centrale et du Sud sont les régions les plus touchées par le cancer soit 60% des cas enregistrés dans le monde avec 70% de taux de mortalité.
Sur tous les cas signalés et étudiés, le cancer du poumon reste le plus courant et le plus meurtrier, suivi par le cancer du foie et le cancer de l’estomac. Le cancer du sein et celui du côlon et du rectum restent également les plus répandus. Cette recherche a été effectuée suite à la collaboration de plus de 250 scientifiques et chercheurs de 40 pays différents.