Le CSTC s’explique devant le Sénat concernant l’affaire d’espionnage des Canadiens

Depuis quelques jours, l’affaire d’espionnage des données de centaines de voyageurs fait beaucoup de bruit, chose qui a suscité une grande tension des autorités concernées. L’affaire a commencé après que « Edward Snowden » ait divulgué un document qui assurait qu’une nouvelle technologie d’espionnage, mise au point par le CSTC et le NSA, avait été testée en 2012 dans un aéroport Canadien. Cette nouvelle technologie permet de relever les données des personnes via leurs téléphones portables, tablettes, ordinateurs et autres. Toutes les connexions ont été enregistrées et toutes les données ont été relevées. Les itinéraires des personnes présentes dans l’aéroport ont été suivis pendant deux semaines et ce grâce à la connexion Wifi.

Ces lourdes révélations de Snowden ont suscité la colère des Canadiens d’où l’explication des chefs des agences de renseignement du Canada.

Le CSTC assure ne pas avoir espionné les données des canadiens qui sont passés par un aéroport de la place. John Forster a déclaré devant le Sénat que cette nouvelle technologie allait leur permettre de mieux s’adapter avec les réseaux sans fil au niveau des aéroports. Il assure également n’avoir, en aucun cas, violé la vie privée des Canadiens et que tout était légal, selon La Presse Canadienne. Selon ses déclarations : « Nous n’avons collecté que des métadonnées et non pas des messages personnels échangés entre les voyageurs et leurs correspondants ».

Il a ajouté : « cette nouvelle technologie nous permettra de mieux comprendre les réseaux terroristes et trouver des cibles recherchées », selon des informations de la Presse Canadienne. Plusieurs opposants ont exprimé leur grande inquiétude face à ces nouvelles données et restent perplexes, car pour eux la collecte des métadonnées donne directement accès à plusieurs informations privées sur la personne ainsi que sa localisation, selon la même source.