6 pompiers de Montréal viennent d’être congédiés suite aux actes de vandalisme qui avaient été enregistrés au sein de l’hôtel de ville le 18 août dernier. La décision a été tel un coup de massue pour les concernés qui se disent choqués par la lourdeur des sentences.
Selon les déclarations de Pierre Desrochers, Président du conseil exécutif de la Ville, les gestes qui ont été accomplis par certains employés municipaux restent inacceptables et inadmissibles d’où les sentences prononcées : « Ces dernières se sont basées sur la gravité et les niveaux des actes accomplis ». Il a ajouté que les manifestants s’étaient attaqués au bureau du Maire et avaient cassé des vitres. Pour le ministre des Affaires municipales du Québec, M. Moreau : « Ils ne peuvent pas accepter que des gestes illégaux soient posés ».
Pour les 57 autres employés municipaux qui étaient également sous enquête, 3 ont été suspendus pour 6 mois (1 col blanc et 2 pompiers), 15 pour trois mois (1 col bleu et 14 pompiers), 22 pour un mois (3 cols blancs – 5 cols bleus et 14 pompiers), 10 pour deux semaines (10 pompiers) et 7 pour une semaine (1 col bleu et 6 pompiers). D’autres employés sont encore sous enquête.
Selon les déclarations de Ronald Martin, président de l’Association des pompiers: « Ce qui vient de se passer est sans précédant ». Il a ajouté « qu’ils allaient déployer tous les moyens et épuiser tous les recours pour combattre ces mesures disproportionnées ». M. Martin a déclaré que ces décisions émanent d’une commande politique et qu’ils n’allaient pas tomber dans le piège de la provocation. D’ailleurs, un appel au calme a été lancé par M. Martin qui a réitéré son engagement à faire tomber les suspensions. M. Martin fait également objet d’une enquête et a déclaré qu’il fait partie des employés qui ont fait objet d’une enquête administrative. Selon des informations de Radio-Canada
Marie Catherine