Les crapauds buffles ont été introduits en Australie et plus précisément dans le Queensland dans les années 1930. Cette introduction avait pour objectif de venir à bout des nuisances causées par les insectes au niveau des cultures agricoles.
Malheureusement, cette démarche a mal tourné car ces crapauds buffles, une fois libérés, se sont rapidement répandus dans le nord de l’Australie et leur introduction est devenue un réel cauchemar. Les scientifiques ont du mal à contrôler l’invasion de ces crapauds et essayent par tous les moyens de corriger cette erreur considérée comme la plus importante enregistrée au pays dans le secteur environnemental. Le crapaud Buffle, appelé également Rhinella marina, est une espèce venimeuse d’amphibiens.
Plusieurs pays avaient introduit ce spécimen pour essayer de maitriser les invasions des insectes nuisibles au niveau des récoltes. Bien que cette démarche se soit soldée par des résultats positifs pour certains, l’Australie est malheureusement en train de faire face à une progression très importante des crapauds buffles. Ces derniers, qui étaient censés protéger les cultures agricoles des insectes nuisibles, sont devenus à leur tour des spécimens nuisibles et destructifs pour l’Australie.
Le crapaud buffle est toxique et seul le contact de sa peau avec les animaux peut causer l’empoisonnement d’où la mort de plusieurs espèces. Le Crapaud buffle est connu pour sa grande taille surtout les femelles qui peuvent pendre plusieurs œufs. A l’état sauvage, ils peuvent vivre une quinzaine d’années et chaque spécimen est identifiable grâce à ses glandes parotoïdes qui se trouvent derrière les yeux et qui ont pour mission de secréter du poison.
Aujourd’hui, l’Australie essaye de trouver un moyen efficace pour contrer l’invasion de ce crapaud qui a causé un important chamboulement de la biodiversité environnemental dans le pays. Plus de 300 millions de crapauds buffles sont recensés dans le pays et sa progression est très inquiétante vu qu’ils risquent d’atteindre très rapidement les grandes villes du pays vu sa facilité d’adaptation à son environnement.
Jean Baptiste