Jeudi, vers les alentours de 17h30, un TER a percuté par l’arrière un TGV entre Pau et Dax, dans les Pyrénées-Atlantiques. Plus d’une quarantaine de blessés ont été enregistrés dont deux grièvement atteints. Selon les déclarations de M. Cuvillier, secrétaire d’Etat aux Transports, le pronostic vital d’une des personnes blessées a été engagé.
Au lendemain de la collision, les causes de l’accident restent encore indéfinies et toutes les pistes sont étudiées. Selon les premières informations de l’enquête, des interventions au niveau des signalisations étaient en cours, mais rien n’affirme que ce problème puisse avoir un lien direct avec la collision.
Pour l’heure, trois enquêtes sont en cours, une judiciaire, une interne au niveau de la SNCF et une menée par le BEATT. Aucune hypothèse n’est privilégiée pour l’instant et toutes les pistes sont mises sur la table pour essayer d’expliquer les circonstances et les causes de la collision.
Lorsqu’il y a des maintenances au niveau des signalisations, les conducteurs de trains sont appelés à réguler la vitesse en la réduisant à 30km/h et c’est chose qui a été faite par le conducteur du TGV et non par celui du TER qui est resté sur une vitesse de 90km/h, selon les déclarations du directeur général de la SNCF, M. Krakovitch. Il a ajouté qu’il était fort possible, suite aux maintenances, que le feu soit resté au rouge d’où l’arrêt des trains. La collision reviendrait-elle donc à une erreur humaine, à une défaillance technique ou aux deux ? La réponse à ces questions sera donnée à la fin de l’enquête. Selon des informations de BFMTV
Marie Catherine