Future Shop, le plus gros détaillant d’électronique au Canada, vient d’annoncer la fermeture de deux magasins dont un, celui de Boucherville, était en voie de syndicalisation. Les employés de ce dernier venaient tout juste de déposer une demande dans ce sens. Le second magasin est le centre de liquidation de Greenfield Park.
La direction de Future Shop, filiale de l’entreprise américaine Best Buy, a assuré, via communiqué, que cette démarche ne reviendrait en aucun cas aux compétences des employés, mais plutôt à un souci économique. Les deux magasins ont été jugés peu compétitifs et performants d’où la décision de la fermeture. Il a été signalé que tous les employés visés par la fermeture des deux magasins avaient été avisés par cette décision de la direction et recevront leurs indemnités comme il est stipulé par la loi.
Cette fermeture soulève bien des questions et des interrogations surtout après la démarche entreprise par les employés pour une accréditation syndicale. Selon les déclarations du TUAC, les salariés n’ont été informés de cette fermeture qu’en se présentant au magasin lundi dans la matinée. Bien qu’aucune preuve ne peut affirmer que Future Shop a fermé à cause de la demande de syndicalisation, mais la situation reste nébuleuse surtout après le cas d’un autre magasin de Future Shop, se situant dans l’ancien forum de Montréal, qui avait fermé ses portes l’an dernier après le dépôt d’une demande de syndicalisation.
Une démarche juridique sera entamée par le syndicat des Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce afin de tirer au clair les causes exactes de cette fermeture. Selon des informations de l’agence QMI
François Xavier