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L’ouverture d’une clinique sans médecins dans la Basse-Ville de Québec
L'ouverture d'une clinique sans médecins dans la Basse-Ville de Québec

L’ouverture d’une clinique sans médecins dans la Basse-Ville de Québec

En février dernier, nous vous annoncions que la Fédération interprofessionnelle du Québec (FIQ) envisageait de mettre en application un projet pilote visant à assurer une meilleure aération des salles d’attente au sein des centres hospitaliers.

La FIQ avait alors annoncé l’éventuelle création de cliniques de proximité où la présence de médecins n’est pas nécessaire. Des infirmières expérimentées, ayant une bonne expérience dans le domaine, prendraient en charge les patients présentant des maladies mineurs en leur prodiguant les premiers soins ou encore chroniques en endossant le rôle de conseillères. Cette démarche a pour objectif d’assurer un meilleur accès aux soins pour les personnes malades, n’ayant pas de médecin de famille, en leur faisant éviter les longues files d’attente.

Régine Laurent, Présidente de la FIQ, avait déclaré que ces cliniques allaient être ouvertes dans des quartiers bien précis et accessible à tous. Mercredi, Mme Laurent a officiellement confirmé l’ouverture d’une clinique dans la Basse-Ville de Québec. Cette dernière a été entièrement financée par la FIQ et l’enveloppe de 150 000 dollars permettra d’assurer les honoraires des infirmières.

La clinique SABSA (service à bas seuil d’accessibilité) a ouvert ses portes depuis un an, mais elle ne l’était qu’à temps partiel. Désormais, et grâce à ce projet pilote, les soins seront disponibles à temps plein. La clinique a désormais de nouveaux locaux et les infirmières qui y travaillent seront rémunérées d’ici octobre prochain.

L’idée de ces cliniques de proximité est celle d’Isabelle Têtu, infirmière praticienne spécialisée et de sa collègue, Maureen Guthrie. Elles avaient commencé à prodiguer des soins pour les malades d’hépatite C et de VIH et vu l’importance des besoins de santé, le constat était là, il fallait faire quelque chose.
C’est grâce à elles et à leur détermination que la FIQ a pu mettre sur pied ce projet pilote. La Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval appuie ce nouveau projet. Selon des informations de La Presse.

Jean Baptiste

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