Le Centre contre l’oppression des genres, connu pour défendre les droits des personnes transgenres, a haussé le ton et a décidé de se retourner vers la Cour Supérieure afin de s’opposer à cinq articles du Code civil qui contraignent les personnes, qui veulent effectuer des changements de leur sexe au niveau de l’Etat civil, à subir des interventions chirurgicales, selon des informations du Devoir. Pour l’organisme, ces démarches sont discriminatoires envers les personnes transsexuelles.
Forcer une femme à subir une ablation de l’utérus et des seins pour lui accorder le statut d’homme ou encore forcer l’homme, qui penche pour le sexe féminin, a subir une vaginoplastie, une très lourde intervention chirurgicale, cela est aberrant, selon les déclarations de Gabrielle Bouchard, porte-parole du Centre.
Pour elle, il est inconcevable de forcer une personne, qui devrait être libre dans ses choix, à suivre ces démarches afin d’officialiser son statut au niveau de l’Etat civil, selon la même source. Le centre a également contesté l’inscription du sexe sur l’acte de naissance d’un enfant. Les parents sont obligés de cocher la case du sexe de leur enfant à sa naissance et le centre voudrait que cette démarche ne soit plus obligatoire car à cet âge là, l’identité sexuelle de l’enfant n’est pas encore déterminée, selon Gabrielle Bouchard.
Jean Baptiste