Le Ministère des Transports était au courant du monopole présent dans le secteur de l’éclairage, mais aucune démarche pour remédier à cela n’avait été déployée. C’est ce que vient de déclarer un entrepreneur qui avait essayé de se frayer une place dans le domaine, mais qui a été mis à l’écart dés son premier pas.
Devant la juge de la Commission Charbonneau, cet entrepreneur de Montréal, dont l’identité est restée confidentielle, a déclaré qu’en l’an 2000, il a essayé d’investir dans l’éclairage, mais à sa grande stupeur, il a été mal accueilli par les quatre entrepreneurs présents sur le marché depuis plusieurs années, à savoir Néolect, Brossard, LeSaux et Chagnon et qu’ils se partageaient comme ils voulaient les contrats du MTQ.
Il a déclaré que plusieurs parties applaudissaient son courage de vouloir se confronter à ses quatre « ténors » de l’éclairage, mais qu’il avait malgré cela décidé de tenter sa chance. Dés ses débuts, il a constaté par lui même les faits en se faisant remettre à sa place par des actes de vandalisme au niveau de ses chantiers.
Il n’a même pas été épargné par les principaux acteurs des équipements électriques « Feralux et Pole-lite » puisqu’il payait le prix fort par rapport aux quatre autres entrepreneurs. Il a déclaré avoir frappé toutes les portes du MTQ, mais en vain. Ces informations ont été confirmées par Daniel Niding, président de Pole-Lite, qui a déclaré qu’effectivement il avait le monopole du marché avec Feralux et qu’ils assuraient d’importantes réductions sur les équipements aux quatre entrepreneurs cités par le témoin. Selon des informations de l’agence QMI
Marie Catherine